Une façon de préserver un arbre consiste à faire une taille raisonnée au niveau des branches, afin de lui procurer à la fois esthétique et croissance. L’élagueur a ainsi pour tâche soit d’orienter, soit de limiter le développement des végétaux. Découvrez ci-après les détails concernant ce travail.

  1. Les différents types de tailles

Il existe trois façons d’élaguer un arbre :

  • La technique sylvicole

Elle a pour finalité la commercialisation du bois entaillé. Le travail consiste à remonter régulièrement la couronne des arbres, afin de limiter la croissance des nœuds qui peuvent apparaître à l’intersection des branches. Ce type d’élagage entre dans le cadre de la production de bois d’œuvre.

  • La technique ornementale

Elle consiste non seulement à donner de l’esthétique aux végétaux, mais aussi à adapter celui-ci à l’environnement qui l’entoure.

L’élagueur fait en sorte à ce que le volume de l’arbre soit adapté à son milieu.

Pour s’y prendre, l’arboriste grimpeur doit avoir à sa disposition différents types d’équipements adaptés pour faire face aux diverses circonstances comme pour la taille architecturée, le dendrobiologie.

Afin de contenir le développement des végétaux, l’élagueur est amené à faire des retouches régulières en fonction de l’espace où l’arbre se trouve.

  • La technique fruitière

Elle est surtout utilisée dans le domaine de l’agriculture pour pouvoir obtenir une meilleure récolte au printemps. Le but est ici de stimuler les végétaux afin d’avoir une production optimale de fruits lors de l’éclosion. La technique pratiquée est différente selon la variété de l’arbre et la taille.

  1. La nouvelle façon d’élaguer

Si auparavant, la pratique de l’élagage sauvage était d’usage. De nos jours, les élagueurs se sont rués vers la taille raisonnée. Les professionnels comme Godiche Élagage procèdent par petites retouches.

La raison est que la taille drastique avait seulement pour objectif de limiter l’intervention humaine. Par conséquent, un épuisement rapide de la racine était distingué et cela donné des mauvais résultats à la croissance de l’arbre.

Par ailleurs, les études menées par des spécialistes ont montré les méfaits des gros coups de cisailles et les impacts sur la préservation du patrimoine arboré.

  1. Les consignes à respecter pour l’élagueur

Du fait que le métier d’élagueur n’est pas si facile, des règles doivent être suivies.

Tout d’abord, l’arboriste grimpeur doit avoir une idée claire et réalisable lors de l’entaille. Ses équipements doivent être adaptés, en bon état et révisés.

Ensuite, lorsqu’il utilise des sécateurs, des perches ou des nacelles, il faut que les deux points d’ancrage soient réalisés. En dehors du travail d’abattage, les griffes sont interdites, du fait qu’ils causent des dégâts inutiles à l’arbre.

Puis il est conseillé d’appliquer du mastic ou badigeon dans le cas d’un écoulement de sève, car ce dernier joue un rôle cicatrisant.

Par précautions, les outils de coupe doivent être désinfectés pour ne pas endommager les végétaux, par exemple, lors de l’élagage d’une haie.

Enfin, l’élagueur devra utiliser les bonnes techniques afin d’avoir une meilleure précision sur les angles de coupes. Cela dans le but de ne pas perturber l’arbre, surtout au niveau du col de l’intersection de la branche. En aucun cas, l’échelle ne doit être utilisée comme poste de travail. D’ailleurs, son installation ne se fait qu’après la mise en place des cordes (prévue pour la sécurité du grimpeur).

Mais quand faire l’entaille ? L’élagage dépend de plusieurs signes et méthodes.

Pour les arbres dont les feuilles sont encore présentes, le travail peut se faire toute l’année hormis les saisons sèches.

Pour une taille complète, l’hiver est le meilleur moment, car c’est la période de repos végétatif.