L’élagage est loin d’être une tâche anodine. En plus de demander suffisamment d’énergie, il en faut également beaucoup de concentration. Des accidents graves peuvent arriver à la moindre inattention. Ce guide met le point sur les risques liés à cette opération afin de les prévenir.

Les principaux risques potentiels :

Les EPI défectueux

Pour que l’intervention en haut d’un arbre s’effectue en toute sécurité, le matériel à utiliser et les EPI (Equipement de Protection Individuelle) doivent impérativement être vérifiés. La vigilance est de mise en inspectant les casques de sécurité, gants de protection, longe, corde, harnais d’élagage, fausse-fourche, mousquetons, etc.

Si vous soupçonnez le moindre défaut, il faudra prendre de nouveaux EPI. En effet, si un seul de ces EPI rencontre le moindre dysfonctionnement, il y a un risque de grave chute, voire mortelle. Le seul moyen d’assurer la sécurité lors de la montée en arbre est de contrôler chaque équipement principalement ainsi que la corde, la longe, le harnais d’élagage, le mousqueton.

L’utilisation de la tronçonneuse

Puisque la tronçonneuse est un outil de coupe très dangereux, son utilisation en haut d’un arbre doit se faire avec précaution. Ainsi, ce sont uniquement les professionnels qui ont acquis la formation appropriée comme la société Lafrance Service d’Arbres qui sont en mesure de la manipuler. La coupure ou même la section d’un doigt ou d’un membre constitue le premier danger d’une mauvaise manipulation.

Ces accidents peuvent être évités en utilisant une tronçonneuse spécialement dédiée aux travaux d’élagage ainsi qu’à la taille de la cime des arbres. Sa légèreté lui permet d’être facilement maniable.

Les lignes électriques aériennes

La proximité constituée de lignes électriques aériennes est l’un des principaux dangers de l’élagage. En effet, si l’élagueur se met en contact avec seulement l’une de ces lignes, il risque d’être électrocuté. Afin d’éviter ce genre d’accident, il y a une certaine distance à respecter.

Parfois, il est impossible d’avoir une telle distance de sécurité. Dans ce cas précis, la meilleure solution est de mettre la ligne hors tension pendant les travaux.

Une zone d’intervention humide à cause des branches mouillées par la pluie ou bien la sève sont extrêmement conductrices et peuvent créer un arc électrique pouvant atteindre l’élagueur, même s’il est placé au-delà des distances de sécurité requises. De même que les arbres abattus ne doivent pas tomber au–dessus d’une ligne électrique.

La non-signalisation des zones d’intervention

La non-signalisation d’une zone d’intervention peut avoir des conséquences très graves, notamment la chute des branches ou autres morceaux de bois au-dessus de la tête d’un travailleur au sol, provoquant un accident, voire sa mort. Par conséquent, il faut matérialiser au sol la zone où les branches d’arbres vont tomber. Ceci, pour que les autres travailleurs évitent d’y pénétrer lors des travaux d’élagage.

Quelques mesures efficaces à prendre

– Une organisation rationnelle des tâches :

En plus d’une bonne méthode de travail avec des outils et des engins adaptés et en bon état, il faut aussi une bonne organisation rationnelle des tâches. Il convient d’évaluer correctement les risques avant de démarrer un chantier. Pour ce faire, il faut organiser le chantier en dégageant les zones de travail encombrées en y installant des balises telles que les signalisations. Il faut prévoir des chemins de fuite. Un travailleur ne doit pas travailler seul lors des travaux en forêt.

Un responsable de chantier doit être désigné pour répartir les tâches, informer les agents forestiers des risques encourus si les consignes de sécurité ne sont pas respectées, s’assurer du port d’EPI, prévoir une trousse de secours, tout en disposant d’un moyen de communication efficace pour appeler les secours.

– Une excellente formation :

Les risques inhérents aux travaux d’élagage et l’utilisation de matériel dangereux exigent que ces travaux soient réalisés par des travailleurs qui ont reçu une formation complète que ce soit sur les gestes de premiers secours, gestes et postures (PRAP) à avoir, sur l’utilisation des matériels et engins, sur les techniques de grimper.