La gestion durable des forêts fait partie intégrante des préoccupations gouvernementales. La déforestation fait de plus en plus de ravage, avec plus 43 millions d’hectares de forêts disparues, entre l’année 2004 et 2017. C’est un constat alarmant qui pousse la WWF à sensibiliser tous les acteurs du domaine forestier, en plus des civils. La perte de la forêt sonnerait pour l’humanité, le glas de la fin. Pourtant, il est nécessaire d’abattre les arbres afin de pouvoir cultiver ou créer des logements. Mais savons-nous vraiment comment cela marche ? Zoom sur la technique de dessouchage et ses enjeux.

1- Les principes du dessouchage

Même si un arbre est coupé par les bûcherons, la base inférieure peut rester ancrée dans le sol. Le dessouchage est la dernière étape de l’abattage. Il est impératif afin de permettre au terrain d’être exploitable.

Sans un dessouchage, l’arbre continuerait à vivre et à grandir, même sans tronc. Les racines vont alors se développer, jusqu’à encombrer la surface à travailler et devenir une gêne pour la mise en place des systèmes de canalisations (dans le cas d’un site pour futurs logements).

Dans la majorité des cas, les vieux arbres sont ceux qui nécessitent le plus un dessouchage, car leurs racines ont eu le temps de se développer et s’ancrer profondément au sol.

Le budget à prévoir pour le dessouchage d’un arbre, dépend de la difficulté des opérations et des moyens employés pour y arriver. En moyenne, cela varie entre 60 € à 100€/h de travail. Pour un devis plus précis, faites appel à l’ENTREPRISE DE TRAVAUX FORESTIER COIATELLI.

2- Les techniques de dessouchage

Le déracinement est très délicat à effectuer. C’est la raison pour laquelle, il est conseillé de laisser cette étape à des professionnels.

Il existe plusieurs techniques de dessouchage :

Le dessouchage naturel
C’est une méthode connue de tous les bûcherons et des particuliers. Elle consiste à laisser l’arbre mourir d’elle-même avec le temps ou en faisant intervenir des engrais chimiques. Le but est de favoriser la putréfaction de la racine, grâce au développement des divers champignons et des moisissures. L’avantage est que le dessouchage naturel ne demande pas beaucoup d’investissement, mais exige quand même un large laps de temps.

Le dessouchage manuel
Il faudra creuser autour de la souche. Il est possible de le faire soi-même en se munissant des outils prévus à cet effet (pelle, scie, pince à talon, etc.). Si la racine est trop profondément enfouie pour être tirée manuellement, envisagez d’utiliser un outil de traction (tracteur, etc.). Ce sera bien plus rapide que le déracinement naturel qui demande plusieurs jours.

Le dessouchage mécanique
Comme son nom l’indique, le dessouchage mécanique demande l’intervention d’appareils mécaniques. Cette méthode est privilégiée, quand la souche dépasse une certaine envergure. Le pilotage des engins doit se faire en respectant toutes les mesures de sécurité en vigueur. Pour les gros travaux, le déracinement mécanique est la seule option envisageable au niveau du temps et de l’espace.

Le dessouchage chimique
Il est question d’injecter des produits chimiques dans le tronc de l’arbre, en usant d’un petit trou creusé à cet effet. Au fil des heures, le produit en question va agir sur l’essence vitale de l’arbre et ce dernier finira par mourir. L’injection du nitrate de sodium est le plus populaire auprès des acteurs du domaine forestier. Une attention particulière est de mise lors de l’utilisation du dessouchage chimique, au vu de la dangerosité des produits. C’est pour cette raison que peu de produits sont disponibles pour le grand public.

3- Les règlements du dessouchage

Une autorisation du voisin ou de la mairie est obligatoire dans le cas où les souches de l’arbre dépasseraient la limite de votre propriété.

Une étude de terrain est indispensable avant les travaux de dessouchage.