L’enrochement fait partie intégrante des travaux d’aménagement de l’espace extérieur. Il contribue à l’embellir et lui apporte plus de cachet. Si vous souhaitez en savoir plus sur cette méthode, lisez l’article qui suit.

Qu’est-ce que l’enrochement ?

L’enrochement vise à délimiter une zone instable de votre jardin. Dans ce cas, il sert de mur de soutènement pour les terrains en pente. Il a pour objectif de pallier les risques d’érosion. Les « zones sensibles » de votre espace extérieur sont délimitées par des blocs de pierre assemblés. Les travaux d’enrochement peuvent être entrepris à des fins pratiques et peuvent également faire office de parements décoratifs. Vous avez le choix entre des blocs de roche et des blocs de pierre qui se déclinent en diverses formes et tailles.

Comme tous les travaux d’extérieur qui influent sur l’aspect du paysage, il est conseillé de consulter le Plan Local d’Urbanisme afin de connaître les réglementations en vigueur. En effet, si vous envisagez des travaux d’enrochement, il y a des hauteurs à respecter. Vous devez également demander un permis de construire pour des travaux plus importants.

Les roches couramment utilisées lors des travaux d’enrochement

Les roches dont vous devez faire usage lors des travaux d’enrochement doivent répondre à des critères de solidité et de résistance afin de bien stabiliser une structure.

Les roches calcaires, le granit ainsi que le basalte sont les plus utilisés. Par ailleurs, la taille des pierres dépend du type d’enrochement. Si les pierres font office de mur de soutènement, il est conseillé d’utiliser des roches et des pierres de grande taille pour plus de stabilité et de protection. Par contre, les pierres plus petites sont indiquées pour un enrochement décoratif. A cet effet, le schiste noir, le calcaire blanc ou jaune et la rocaille en ardoise feront parfaitement l’affaire.

Les étapes d’un enrochement

Les travaux d’enrochement doivent se conformer à diverses étapes. Tout d’abord, il faudra préparer le terrain. Pour cela, élaborez un plan qui vous aidera à déterminer l’ampleur des travaux à faire.

Par la suite, subdivisez le terrain en diverses parcelles afin de réaliser le talus. Ce dernier servira de séparation entre la partie haute et la partie basse du terrain. Il servira de point de maintien aux roches et aux pierres, tandis que le mur d’enrochement stabilisera le talus.

La dernière étape consiste à la pose de l’enrochement qui est une une phase plutôt technique. L’empilement des roches est assez complexe, d’autant plus que leur manipulation requiert des compétences spécifiques. C’est pour cette raison que les travaux d’enrochement sont souvent confiés à des spécialistes en maçonnerie. Ils seront en mesure d’évaluer et de déterminer la bonne quantité de pierres et de roches pour assurer la pérennité de la structure.

Les différents types d’enrochement

En général, on distingue deux grands types d’enrochement, à savoir l’enrochement cyclopéen et l’enrochement paysager.

L’enrochement cyclopéén se caractérise par un mini muret ayant pour principal fonction d’empêcher le débordement de la terre. Ce type d’enrochement est particulièrement indiqué pour les terrains faisant souvent l’objet de ruissellement ou de débordements de points d’eau. Vous pouvez retrouver des travaux d’enrochement cyclopéen le long de certaines digues, de berges ou encore à proximité des habitations qui ont un niveau de nivellement assez important.

L’enrochement paysager est plutôt dédié à des fins plus esthétiques. De ce fait, il contribue à améliorer l’aménagement extérieur. Les pierres et les roches sont donc empilées de sorte à obtenir un rendu visuel parfaitement attrayant. Le but des paysagistes est de créer un effet de volume. De plus, l’enrochement paysager permet la création d’espaces supplémentaires.