En France, de nombreux accidents de travail sont signalés, chaque année, dans le domaine du paysagisme. La majorité n’est pas mortelle, mais reste douloureuse. Il est, par conséquent, important de se protéger efficacement pendant les heures de travail. Afin d’y parvenir, découvrez dans cet article, les équipements de protection individuels ou EPI pour les paysagistes.
Le paysagisme, un métier plein de surprise.
Être paysagiste est un métier difficile qui nécessite la possession d’équipements de protection individuels. En effet, l’entretien et la création d’espaces paysagers dont les jardins verticaux, demandent du savoir-faire et de la patience. Aussi, exercer ce métier demande de l’imagination, de bonnes aptitudes de planification, de conception et un savoir-faire pratique sur les soins des différents types d’espaces verts (jardins topiaires, horizontaux, etc.).
Étant donné que travailler en pleine nature implique une interaction avec la faune et la flore, la manipulation de plusieurs outils aussi spécifiques que dangereux est à maîtriser. Pour un paysagiste, l’exposition à des risques professionnels sera d’ordre :
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- Biologique, lorsque les traumatismes sont liés à la faune et la flore, par exemple, les morsures d’insectes, les piqûres d’insectes et l’allergie au pollen ;
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- Physique, quand les accidents surviennent suite à l’utilisation du matériel. A titre d’exemple, durant les travaux de coupe, de bêche, d’abattage, de taille ou encore de création des jardins rocailleux ;
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- Chimique, où le paysager administre des médicaments afin de protéger les plantes, ou de booster leur développement.
Ainsi, des dispositions sont à prendre face à de telles problématiques. En effet, bien que certaines blessures soient bénignes, à répétition, ces circonstances s’aggraveront. Pour éviter ce cas de figure, priorisez l’achat des équipements de protection individuels ou EPI.
Les EPI obligatoires pour un paysagiste
Voici les EPI obligatoires :
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- La protection de la tête : port de casque répondant aux normes NF EN397/AI, pour éviter les risques de choc au niveau du crâne ;
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- La protection des yeux : le port de lunettes de protection, selon les critères du NF EN 166. Le but est de protéger les yeux contre les risques d’irritation lors de l’utilisation des agents chimiques et de se prémunir des allergies ;
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- La protection auditive : l’utilisation de bouchons d’oreilles répondant aux critères des normes NF EN 352-2 ou bien, le port de casque anti-bruit, selon les normes du NF EN 352-4 et 5. Les protections auditives sont obligatoires lors des travaux impliquant l’utilisation des machines à moteur ;
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- La protection des voies respiratoires : primordiaux pour lutter contre les vapeurs toxiques et irritantes, les sciures de bois, la poussière et le pollen. Munissez-vous d’un maque P3, conforme aux normes du EN 405, ou des masques avec filtre à gaz (EN 140) ;
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- Les vêtements de protection : qui sont, quant à eux, adaptés aux diverses conditions de travail. Il y a ceux qui sont :
– Thermorégulateur(NF EN 340)
– Protecteur contre la pluie (NF EN 343)
– Protecteur contre le froid (NF EN 342)
– Protecteur contre les coupures (NF EN 381)
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- La protection des mains : avec des EPI optimaux et complets, obéissant aux normes EN 420 et EN 388. Pour les périodes de froid, les EPI En 54 sont plus d’usage ;
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- La protection des pieds : le port de chaussures de sécurité suivant la réglementation EN 15020345. Il faut s’assurer de voir le motif P sur la marchandise, afin de vérifier sa propriété anti-perforation.
Ces équipements de protection sont disponibles dans les magasins spécialisés. Le manquement à l’un d’entre eux, amène des sanctions d’ordre monétaires et peut aller jusqu’à la fermeture de l’entreprise de paysagisme.