Le paillage consiste à recouvrir le sol avec des paillis constitués de différents matériaux d’origine naturelle, minérale ou organique. Cette technique permet de réguler la température du sol. Il faut toutefois bien choisir le paillage adapté à chaque culture. Pour en apprendre davantage sur ce sujet, lisez l’article qui suit !
Les différents types de paillis
On distingue 2 principaux types de paillis :
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- Le paillis minéral :
Ce type de paillis n’est pas biodégradable. Son utilisation est recommandée pour des plantes pouvant s’adapter au climat sec et chaud.
On distingue plusieurs variétés de paillis minéraux telles que : les pierres plates, les graviers, les ardoises broyées, etc. Il peut également s’agir de débris de matière solide. Parmi les paillis minéraux, la pouzzolane reste la plus utilisée. C’est une roche volcanique possédant une structure alvéolaire ; la pouzzolane est un bon isolant thermique.
Les paillages minéraux permettent de couvrir le sol de manière efficace et durable. Ils doivent être posés en couche de 5 centimètres minimum. Cependant, les paillages minéraux ne permettent pas de nourrir la terre en lui apportant des éléments nutritifs étant donné qu’ils ne se décomposent pas. Pour éviter les remontées de terre, il faut poser un feutre géotextile non tissé sous le paillage.
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- Le paillis organique :
Contrairement au paillis minéral, le paillis organique possède des propriétés fertilisantes. Il permet de nourrir le sol en se décomposant et en se transformant en humus. Selon la vitesse de décomposition, on distingue deux catégories de paillis organiques :
– le paillis organique industriel à durée de vie moyenne inférieure à 4 ans, regroupant :
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- l’écorce de pin ;
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- la paille de blé ;
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- les paillettes de chanvre et de lin…
Ce type de paillis peut être utilisé pour les cultures à cycle court et pour tous types de végétaux.
– le paillis organique naturel à durée de vie supérieure à 4 ans : il est favorable pour un potager. Aussi, il est recommandé pour les cultures pérennes nécessitant peu de renouvellement. On distingue différents types de paillis organiques naturels :
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- les résidus de taille ;
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- le compost de jardin ;
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- les feuilles mortes…
La réalisation d’un paillis
Pour empêcher le développement des mauvaises herbes, il est indispensable de pailler le jardin au moment de la plantation. Certes, vous pouvez l’effectuer tout au long de l’année.
Suivez donc ces quelques étapes pour réaliser un paillis :
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- Nettoyez et désherbez la surface du sol.
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- Installez et étalez le matériau sur celle-ci. Puis, dégagez la base des tiges pour que les plantes ne s’étouffent pas. Si vous choisissez des paillis minéraux, intercalez la terre et le paillage avec un feutre géotextile. Cela empêchera les couches de se mélanger.
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- Réalisez une couche d’épaisseur d’environ :
-2 à 3 cm pour les jeunes plants
-5 à 7 cm pour les plantes matures.
- Réalisez une couche d’épaisseur d’environ :
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- Arrosez la surface du sol pour densifier et tasser la matière utilisée. L’arrosage permet aux matériaux de ne pas s’envoler par temps venteux.
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- Renouvelez régulièrement le paillage en fonction de la décomposition du matériau utilisé. Il est nécessaire de griffer le sol pour enfouir la matière décomposée ou dégager celle non décomposée. Puis, ajoutez une nouvelle couche. Pour le cas d’un potager, il est conseillé de retirer le paillis avant de travailler la terre.
Même si la réalisation d’un paillage ne nécessite pas beaucoup de connaissances techniques, il est préférable de la confier à un élagueur.